Comprendre les enjeux de l'agriculture

Les arbres des grandes villes poussent plus vite en ville qu’en pleine nature. Une étude de l’Université technique de Munich, publiée dans Nature Scientific Reports, vient confirmer ce phénomène. L’étude a été menée à partir de 1 400 arbres de Berlin, Brisbane, Hanoï, Le Cap, Munich, Paris, Sapporo, et Santiago du Chili.

Pour chaque ville, une même essence a été choisie dans le centre urbain et dans la campagne environnante, afin d’examiner systématiquement les conséquences du changement d’environnement. Les arbres des villes de même âge que les témoins en pleine nature étaient en moyenne plus grands. A 50 ans la différence était de 25 % et  de 20 % à 100 ans.  Les chercheurs expliquent cette différence par des températures plus élevées en ville qu’à la campagne voisine. Ils l’ont baptisée «  effet île de chaleur ». L’écart peut varier de 3 à 10 degrés selon les régions. Des températures plus élevées stimulent l’activité de photosynthèse, donc la production de biomolécules grâce à  l’énergie de la lumière. De plus, cet « effet chaleur » prolonge la durée de végétation, les arbres poussent plus longtemps dans l’année. En revanche, ces arbres des villes vieillissent plus vite, et les services urbains doivent les remplacer plus rapidement.

En outre, l’étude montre également que les arbres des villes et des champs poussent tous plus vite depuis les années 1960 à cause du changement du climat. L’accélération de la croissance des tous les arbres est d’environ 20 % constate cette étude, ce qui est en conformité avec les résultats de recherches internationales sur les forêts.

Socopag