La revue Nature Communications vient de publier une étude dans laquelle elle démontre que l’agriculture biologique pourrait nourrir l’humanité en 2050. Elle pense ainsi tordre le cou à une idée communément admise que, quelles que soient ses avantages, l’agriculture biologique ne peut jouer qu’un rôle marginal. Nourrir 9 milliards d’hommes avec des pratiques complètement biologiques serait même possible sans accroissement des terres cultivées. L’objectif peut paraître utopique quand on énumère les nombreuses conditions qu’il doit remplir :
- Les terres cultivées biologiquement ne représentent aujourd’hui que 1% des terres arables ; le chemin est long avant d’arriver à 100% ;
- Réduire drastiquement les gaspillages ;
- Réduire la consommation mondiale de protéines ;
- Surmonter les dégâts imprévisibles du changement climatique.
Source : Nature Communications